Revue Numéro 9 2018 - Va, je ne te hais point. C'est quoi la haine au fond ?
Va, je ne te hais point.
C'est quoi la haine au fond ?
Patrice Dartevelle
L’incitation à la haine pour une grande variété de motifs (mais jamais pour tous et avec des listes de motifs variables selon les pays) est devenue un délit ou crime faîtier dans une partie du droit de nombreux pays européens. Elle l’est en fait aussi dans de nombreux pays en fait non démocratiques où elle sert à permettre des poursuites contre des opposants ou des groupes tenus à l’écart du pouvoir.
En Europe, la discussion, ou le peu qui en reste, porte sur l’incitation et son rôle décisif, automatique et incontournable dans le passage à l’acte, théorie de raccroc de toutes les mauvaises causes dont je me suis déjà moqué.
La haine inspire moins par elle-même sauf à être utilisée comme le motif philosophico-historique fondamental de divers massacres (bien réels) passés et présents. Les textes et allusions se comptent par milliers pour y voir par exemple l’alpha et l’oméga des luttes entre Hutus et Tutsis et donc le ressort final qui a poussé les Hutus du Rwanda au massacre que l’on sait. L’amour des Tutsis pour les Hutus ne m’avait jamais vraiment frappé mais soit.
L’affaire est curieuse. Jusqu’il n’y a pas très longtemps, on débattait à coup de thèses universitaires ou de gros ouvrages à la signature des plus grands noms de l’intelligentsia mondiale sur les moteurs de l’histoire : le rôle de l’infrastructure et de la superstructure, au sens marxiste des termes, le poids de l’histoire, des croyances, des nations, des langues, plus crûment du capitalisme criminel, du communisme stalinien ou léniniste, etc., etc..
Tout cela semble avoir volé en mille morceaux.
La haine est devenue l’essentiel, l’objet à abattre, apparemment le seul et dont la disparition procurerait la paix perpétuelle à l’humanité (mais ça se discute, je le sais bien).
Le corollaire de cette position n’est pas moins surprenant. Théoriquement, l’opposé de la haine c’est l’amour, qui deviendrait le but positif de la vie et l’œuvre de l’humanité.
Comme le terme est positif, il est malvenu de s’y attaquer mais est-ce un concept sérieux d’organisation de la vie sociale ? On me dira que dans la devise de la République française, il y a la fraternité mais à la différence des deux autres termes, je ne vois pas de loi ou de projet qui l’organise directement.
Avec quelque malice, je me dis que les chrétiens doivent bien rire dans leur barbe. A un moment où les Eglises traditionnelles sont en liquéfaction en Europe, voilà une de leurs idées-clef (aimer son prochain) qui triomphe … Il ne manque plus que tendre l’autre joue à moins que la repentance généralisée n’en soit une forme particulière.
Mais revenons à la haine.
Le concept a fait l’objet d’une courte étude bien documentée (70 pages de texte et 12 de notes) en 1993, opportunément rééditée en 2017, Un portrait logique et moral de la haine[1]. De surcroît, l’auteur est l’un de mes philosophes préférés, sinon le préféré, Ruwen Ogien. Il vient d’une famille de survivants de la shoah, arrivée en France avec lui en 1949, sans doute dans des conditions très difficiles, l’année exacte de sa naissance n’étant pas connue avec certitude … On ne pourra plus débattre avec lui, un douloureux cancer l’a emporté le 4 mai 2017. J’en suis d’autant plus peiné qu’une fois n’est pas coutume, je ne le suis guère dans ce cas.
Les philosophes qui ont écrit sur la haine sont plus nombreux qu’on le croit et sans étude systématique bien rares sont ceux qui peuvent aller au-delà de Spinoza, pour qui la haine ne pouvait jamais être bonne, selon ce qu’on dit un peu vite (il le dit dans la Proposition XIV de L’Éthique). Le but de R. Ogien est de conforter cette idée qu’il fait sienne, tout en montrant ses limites et ses paradoxes, dans des sens divers.
N’oublions pas toutefois que bien lire les philosophes montre souvent que les choses sont compliquées. Spinoza condamne la haine, il est un philosophe de la joie, c’est indubitable.
Mais dans quel cas dit-il cela ?
Luc Ferry expose le problème en s’opposant à Spinoza sur la question[2]. En fait, chez Spinoza, elle est connectée à sa théorie du libre-arbitre et de la responsabilité. Celle-ci est liée à ce qui est pour lui l’illusion de celui-là. Cette illusion entraîne des sentiments inutiles que Spinoza appelle les « passions tristes ». Pour lui « La croyance au libre-arbitre n’est qu’une illusion et c’est pourquoi toute morale, si l’on entend par là ce qui autorise à blâmer ou à louer absolument un être humain, est illusoire aussi ». Dès lors, fort logiquement dans cette perspective, le sage doit se débarrasser du libre-arbitre et des passions tristes. Pour lui, « L’amour, la haine, la colère, l’envie, l’orgueil, la pitié et les autres mouvements de l’âme sont à considérer, non comme des vices, mais comme des propriétés de la nature humaine, des manières d’être qui lui appartiennent et comme le chaud et le froid, la tempête … »
Si l’on veut prendre appui sur Spinoza, il faut logiquement suivre sa philosophie et son rejet de la morale … Je doute que ceux qui désignent la haine en elle-même comme le crime suprême y soient prêts. Avec Luc Ferry, ils diront plutôt que c’est une folie.
Parmi les philosophes, on peut compter avec Aristote (dont on ne peut rien en tirer) et par la suite Descartes, Hume, Moore, Ryle, Jankélévitch, Sartre, Duneton, etc.. Il y a même une tradition d’apologistes de la haine avec Jouhandeau, Léautaud, Cioran et … Zola, auteur en 1866 d’un article intitulé « Mes haines » dans lequel il proclame que « La haine est sainte ».
Les questions de base sont de savoir si la haine peut être bonne, si elle peut être définie, si elle est forcément irrationnelle et si elle peut entraîner une responsabilité.
‘Haïr’ et ‘haine’ peuvent-ils être neutres?
L’affaire est d’autant moins simple qu’un philosophe important, G. Simmel, pour qui le caractère obligatoirement négatif de la haine est daté, estime que c’est le christianisme qui a imposé cette façon de voir, contraire au point de vue des païens pour qui la haine de l’ennemi est de tout évidence un bien, tout comme la haine en général vue comme le sentiment qui nous éloigne de ce qui est mauvais.
Plutôt que dire comme R. Ogien d’une manière très sophistiquée et peu historique qu’en réalité les Anciens voulaient dire par leur haine des ennemis « Aime tes amis » ou de postuler que tout exemple historique est nul parce que ce qu’on appelait « haine » autrefois ne saurait être « notre haine », approfondir certains aspects du christianisme aurait été utile. Si les rois, les princes et les chevaliers chrétiens n’ont cessé d’emblée de guerroyer, la position de l’Eglise a été très longtemps hésitante, encore lors des dernières croisades, sur la légitimité de la guerre et de la violence. Au XXe siècle, encore, il reste entendu qu’un soldat catholique peut tuer un ennemi, il doit le faire sans haine. Certains diront peut-être qu’une Eglise systématiquement présente dans les différents camps en présence ne doit pas logiquement attiser l’hostilité entre catholiques de différentes nationalités. Mais il ne faut pas croire que les théologiens ne tiennent pas compte des Évangiles.
J’ai bien l’impression que G. Simmel a touché un point significatif. R. Ogien aligne donc les arguments dans le but de prouver sa thèse.
« Haïr » serait un terme évaluatif, jamais descriptif et toujours négatif. Cela me semble faux et fondé sur un transfert inadéquat. Si l’objectif « haineux » est en effet toujours négatif, il ne s’ensuit pas que le substantif et le verbe le soient également. Et nul ne dira de quelqu’un qui hait le nazisme qu’il est haineux.
On retrouve la finesse et la justesse habituelle de R. Ogien dans sa note 6 (p. 81).
Il y admet que la caractérisation des pires crimes par la haine ne peut rien expliquer. Si la haine est la cause de l’antisémitisme, qu’est-ce qui la cause ? En fait, la haine sert à masquer la recherche des vraies causes : « ou bien on s’arrête à la haine dans la chaîne des causes ou bien il faut s’en tenir à l’explication par la haine, considérée comme un attribut consubstantiel de l’homme », admet R. Ogien.
En pratique, c’est l’aveu de l’impasse totale où nous mène l’explication par la haine : ou bien on doit rechercher sa cause ou bien admettre une hypothèse en flagrante contradiction avec l’esprit de dénonciation de la haine et l’accent mis sur son rôle décisif : si la haine caractérise l’homme, à quoi peut-il servir de la voir partout et de la dénoncer sans relâche ?
Plus nettement encore, si le lien entre la haine et le mauvais est « logique », « conceptuel » et « analytique » et donc obligatoire, toute recherche de justification de cette haine devient vaine et donc pour R. Ogier « Il sera inutile, par exemple, de consacrer des recherches tendant à vérifier une hypothèse disant que la haine est la « cause de tous les actes absolument mauvais ». Evidemment, si la haine ne se sépare pas du mauvais, l’invoquer ne prouve plus rien. C’est le même mécanisme créé par tous ceux qui dénoncent les sectes, ou le populisme. Ce sont si on veut des qualifications péjoratives, je dirais des injures, tautologiques, qui ne démontrent rien.
Théories cognitives
R. Ogien réfute les théories cognitives des émotions. Pour leurs partisans (dont R. Rorty), des sentiments tels que la haine (ou l’amour, la colère) sont expliqués par une combinaison de croyances et de désirs. En clair, pour la colère (on pourrait trouver une formule comparable pour la haine) : « je suis en colère parce qu’on m’a volé mes bijoux » se traduit dans ces théories cognitives par « je crois que mes bijoux ont été volés » plus « je désirerais que mes bijoux ne me soient pas volés ».
Mais à l’évidence, je peux croire que mes bijoux ont été volés, avoir désiré qu’ils ne le soient pas … et ne pas éprouver de colère. Pour expliquer celle-ci, il faut réintroduire un sentiment, ce qui ne nous avance guère, j’en conviens avec R. Ogien.
A mon sens, ce qui dérange R. Ogien dans les théories cognitives, c’est une double question. L’aspect analytique initial de ces théories facilite l’idée que la haine peut être bonne ou mauvaise, ce qui ne lui convient pas, mais que pour résoudre la difficulté du nécessaire recours à l’émotion, la tentation est forte de considérer le sentiment, in casu la haine, comme irrationnel. Mais alors, une responsabilité est-elle possible ? Pour les mêmes raisons à mon sens, R. Ogien fait l’impossible pour déconstruire la position de Hume – pourtant sceptique et proche de l’utilitarisme comme lui – qui veut que des sentiments tels que la haine ou l’amour ne soient pas susceptibles de définition. Il n’y a certes pas de raison de ne pas critiquer Hume mais c’est néanmoins une philosophe important qui fait partie des Lumières. Qu’il renonce à toute définition de la haine est préoccupant pour qui veut trop fonder sur la haine.
Le haineux n’est pas irrationnel
Pour sauver la mise, R. Ogien s’inspire de Vl. Jankélévitch et de J.P. Sartre et fait de la haine une relation entre individus. Une relation de ce type est susceptible de description (au moins d’une), ce qui sauvegarde l’intentionnalité et au moins une part de rationalité, donc de responsabilité.
L’affaire reste de plus incertaine. Ainsi Sartre juge le haineux mauvais par ce qu’il est libre, parce qu’il a choisi de haïr mais R. Ogien, plus subtil, reconnaît que nous imputons liberté, choix et responsabilité au haineux parce que nous le jugeons mauvais, et ajouterais-je, parce que nous voulons plus ou moins logiquement le condamner. R. Ogien le reconnaît dans le cheminement de son analyse (pp. 66-67).
Il conclut que telle position fait du haineux (c’est évidemment plus facile de choisir dans la famille de mots celui qui est indubitablement toujours péjoratif) un personnage irrationnel et « en définitive irresponsable ». Il poursuit ensuite « Quelque chose doit être erroné dans l’analyse intentionnelle, dans la mesure où elle nous contraint à adopter cette conclusion inacceptable ». La philosophie morale ne relève pas des mathématiques et de leur logique implacable. Il n’y est pas complètement interdit de partir d’un sentiment jugé certain … mais tout cela est bien fragile et dépend inéluctablement des a priori du moment, du groupe de l’homme. Cela montre les contorsions qui sont nécessaires pour sauver le caractère négatif intrinsèque de la haine.
La vision relationnelle de la haine que propose R. Ogien pose des problèmes tout aussi révélateurs. Dans la relation qu’objet d’un jugement moral, évidemment posé par des tiers (p. 2-9), et « parce que son statut moral a été abaissé par ceux qui observent le haineux ». Soit c’est de la pure tautologie, soit de l’agenouillement devant le jugement du groupe, avec tous ses aléas.
Dans sa conclusion, R. Ogien, sûrement conscient de la fragilité des 65 pages qui précèdent, n’exclut pas de réviser un jour son jugement et on voit bien - il le dit même d’une certaine manière et (« l’on pourrait même suggérer »), que tout le problème vient de ce qu’il faut juger la haine mauvaise et que ce point conditionne son raisonnement.
Il finit en plus sur un paradoxe dont il dit qu’il est le prix à payer pour l’affirmation que la haine est intrinsèquement mauvaise. Le paradoxe est celui de la haine de la haine. Si la haine est intrinsèquement mauvaise, il ne faut rien haïr et donc ne pas haïr la haine.
Et donc il existerait une bonne haine, la haine de la haine, et la haine ne serait pas intrinsèquement mauvaise. Ogien suggère que dans ce paradoxe on utilise une définition variable de la haine. L’argument me semble inventé.
Sortons des difficultés
Tout est difficile, essentiellement à cause d’un postulat faux. Pour moi, la haine est un sentiment que par convention et habitude sociale, on jugera plus souvent négatif que positif mais il peut être positif.
On ne veut pas beaucoup le voir parce que la Résistance contre les Nazis est aujourd’hui sanctifiée d’un culte (j’approuve son action mais pas le culte qu’on lui voue) mais la haine du nazisme et des nazis véritable, forte et tenace, a été un point d’appui important et essentiel de la Résistance. Les problèmes d’aujourd’hui font qu’il ne convient plus d’en parler. On affirme souvent qu’elle n’avait rien à voir avec des groupes violents contemporains qu’à juste titre on déteste, je veux dire qu’on hait. Des résistants ont pourtant tué sciemment des innocents.
Comme si les proches des victimes du massacre de Nankin par les Japonais en 19371938, l’un des plus grands du XXe siècle, n’avaient pas nourri la haine des Japonais … Comme bien de ceux qui ont souffert de guerres et de massacres. Les Palestiniens ont la haine des Israéliens et vice versa. Bonne(s) ou mauvaise(s) haine(s) ? J’avoue que pour ma part, je ne vois rien à redire à la haine à l’encontre des racistes.
Dans une de ses chroniques hebdomadaires du Figaro[3], Luc Ferry amorce ce qui pourrait être proche du fond de ma pensée.
Certes, il ne traite pas de la question de la haine, mais attaque une vision lénifiante de la vie qu’il attribue aux stoïciens, celle qui voudrait que nous acceptions ce que le destin nous attribue. Peut-on par exemple « savourer ce qu’on a » quand on a un cancer du pancréas, comme, dit-il, un de ses collègues décédé récemment (il s’agit de Ruwen Ogien) ? Ou quand on a un enfant assassiné au Bataclan ? Quand on est à Mossoul, coincé entre les djihadistes et ceux qui veulent leur reprendre la ville ? La haine n’est-elle pas légitime (c’est moi qui conclus). Luc Ferry parle de « psychologie de bagnes, de philosophie d’esclave ou de collabo ». C’est mon sentiment.
Au hasard de mes lectures, voici une phrase de Saint Augustin « Que chacun s’applique à haïr en soi ce qui est un pur sentiment particulier et qui n’est que temporel »[4].
Subjectivement, c’est-à-dire dans la légitime subjectivité de l’évêque d’Hippone, la haine est une vertu nécessaire et positive : pour passer à une valeur supérieure, l’union dans le Christ, haïr une tendance, un sentiment intérieur qui compromet cette valeur supérieure, est quelque chose d’indispensable (il en est meilleur juge que moi).
Au plan privé, la haine peut être motivée. Que pourrais-je dire à une collègue qui avait la haine du chauffard qui a renversé et tué sa fille devant ses yeux et qui, chaque année, à la date anniversaire, en était malade ? Qu’elle ne devrait pas avoir de haine ?
On me répondra qu’il ne s’agit pas de cela mais uniquement de haine vis-à-vis de groupes qui sont mis injustement en danger.
Mais tout d’abord, l’incitation à la haine contient « haine » dont il n’est plus à démontrer que les bases mêmes de sa définition sont incertaines. Que penser dès lors de slogans et de campagnes de ce type (La haine, je dis non, Stop à la haine)[5] ?
Ce serait donc à ne pas considérer sans le complément, l’adjectif ajouté à l’incitation à la haine. Soit mais c’est valider ma position par rapport à R. Ogien : la haine peut être juste ou mauvaise, ce qui implique la nécessité de ne pas trop faire fond sur un mot de ce type.
Certains diront que ce n’est pas grave parce que la jurisprudence des cours et tribunaux pourvoira aux lacunes et difficultés, ce qu’ils font en effet constamment en la matière.
Mais peut-on penser que si la Cour européenne des Droits de l’Homme arrive à fixer une jurisprudence moins floue que ce n’est actuellement le cas, elle aura résolu une question que deux douzaines de philosophes, parmi les meilleurs depuis Aristote (et donc vingt-quatre seuls), n’ont pu que laisser ouverte ?
N’est-ce pas là laisser aux juges une bien grande responsabilité ? Et est-il sensé d’espérer non plus que les législateurs s’en sortent mieux ? Comme le dit Anastasia Colosimo, certes aussi mal pensante que moi, à propos des lois réprimant l’incitation à la haine : « A croire que l’appareil juridique, au lieu d’apporter la paix civile, a contribué au chaos grandissant des mentalités »[6].
On me dira donc certainement que c’est l’incitation à la haine raciale, ethnique, etc. qui est légitime et peut-être que l’essentialisation de la haine est le fait de sous-fifres, toujours portés au simplisme.
Mais les objets visés par l’incitation à la haine varient de pays en pays. Même en Europe, ils peuvent parfois être révélateurs.
Ainsi les législations estonienne et lettonne répriment l’incitation à la haine entre les classes[7]. Affaire sans doute de faire condamner l’expression d’idées marxistes ou communistes …
Bonne ou mauvaise haine ?
(1) Ruwen Ogien, Un portrait logique et moral de la haine, Paris, Editions de l’Eclat, 1993, 2017[2], 93pp.
(2) Luc Ferry, Le spinozisme, sagesse ou folie ?, Le Figaro du 08 mars 2018.
(3) Luc ferry, Fausses sagesses, Le Figaro du 24 août 2017. Luc Ferry récidive et conclut à propos de Nietzsche et Spinoza dans L’argument du bourreau, Le Figaro du 26/04/2018
(4) Augustin, Lettres 243 2, traduction M. Poujoulat, que je cite d’après Peter Brown, à travers un trou d’aiguille, Paris, les Belles Lettres, 2016, p.182
(5) cf. Gilles Rof, Le guerrier de la paix, M le Magazine du Monde du 22/09/2018, p.48
(6) Anasatasia Colosimo, Les bûchers de la liberté, Paris, Stock, 2016, p.217
(7) On lira à ce sujet et plus largement le remarquable rapport établi par Louis-Léon Christians (professeur à l’UCL) in Ateliers d’experts au sujet de l’incitation à la haine nationale, sociale et religieuse. Etudes pour l’atelier sur l’Europe (9-10 février 2011, Vienne) pour le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Internet : www.ohchr.org/Documents/Issues/CCPR/Vienne